Résumé : 

"… du moins elles essayent

Je m'appelle Abby Harper et je suis celle qui sauvera votre carrière. Mon job ? Enjoliver, camoufler, désamorcer. En bref, effacer vos faux pas, gommer vos erreurs et vous coller une auréole sur la tête. Dans mon domaine, je suis assez douée. Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'on me confie le cauchemar de tout attaché presse : Garrett McIntyre.

Une gueule d'ange à la réputation démoniaque : alors qu'il était sur le point de devenir l'enfant chéri d'Hollywood, il a insulté tout le gratin pendant la cérémonie des oscars et a taillé la route, abandonnant sa carrière prometteuse. Aujourd'hui, on me demande de la faire revenir. Et j'ai comme l'impression que convaincre monsieur "j'ai été élu deux fois homme le plus sexy de l'année" ne sera pas si simple..."

Mon avis : 

Un autre roman de type romance qui ne m'a été conseillé par personne cette fois-ci. Je dois dire que je me surprend à différencier mes lectures ces derniers temps.

Nous nous plongeons dans la vie palpitante d'Abby Harper, attachée presse dans une agence de Los Angeles pour les stars d'Hollywood. Nous la retrouvons au commissariat, alors qu'elle tente de faire sortir l'une de ses cliente de garde à vue. Tous les paparazzis sont là et son travail, bien que remarquable, ne passe pas inaperçu. Aussi elle est choisie pour retrouver l'enfant chéri puis détesté d'Hollywood : Garrett Mc Intyre, une vraie plaie en terme de client. Pour faire court, en plus d'être monté sur la scène des oscars complètement ivre et d'avoir insulté tout le monde, il a viré et humilié son ancienne attachée presse, a démolit sa voiture et, pour combler le tout, à brûler les vêtements de son ex devant la maison de cette dernière. Le cauchemar... mais il doit assister à l'avant-première de son dernier film (celui qu'il venait de terminer au moment de sa crise).

Abby est donc chargée de le déloger, de le sortir, de le rendre présentable et de le ramener à Los Angeles. Mais le play boy n'a pas dit son dernier mot : ici ce n'est pas Hollywood mais Soledad (« Solitude » en espagnol, cet homme a beaucoup d'humour!) et il va falloir jouer selon ses règles. C'est à dire, accepter des enchilladas sans poivrons, des leçons de surf et plus, beaucoup plus, si affinité...

Garrett est un personnage complexe, beau comme un dieu d'après les descriptions, mais une vraie plaie en terme de client et d'amis. Abby, quant à elle, est trop stricte, trop investie dans son travail et a du mal à se laisser aller.

Après avoir lancé les hostilités, ces deux personnages vont se rapprocher mutuellement, l'un voulant sauver l'autre et vice-versa. Elle voudra le sauver, l'aider et respecter son choix d'être parti de la ville des faux-semblants. Lui voudra la sauver de ce quotidien ou seul les apparences comptent, avant que cette jeune femme ne devienne aussi aigrie qu'il a pu l'être avant son départ.

Soledad est une petite ville située à 3 heures de route d'Hollywood. Abby y restera près d'une semaine, jusqu'à la veille de l'avant-première, avant de rentrer avec Garrett. Mais son monde s'écroule à cette réception : son monde affectif, professionnel et elle se rend compte que même ses amis ne le sont pas vraiment dans la ville des apparences.

Mais elle aime son boulot, lui aime sa plage, les enchilladas de ses amis et son indépendance. Seront-ils compatibles ? Pourront-ils se retrouver après l'avant-première ? Leur histoire est-elle faite pour durer ? Seule l'avenir nous le dira.

J'ai beaucoup apprécié le fait de rentrer dans ce monde très secret des stars et de leurs anges gardiens, les attachés presse. Honnêtement, je ne me verrais pas faire ce travail. Trop de pression, pas d'attaches avec le client ( pas « d'affect » comme ils disent dans le livre). Les histoires d'amours dorées qui ne sont ni plus ni moins que de la poudre aux yeux, les amitiés qui s'écroulent face à l'argent et au succès.

Dans ce monde affreux et individualiste, ou seul le succès compte, le coin de paradis que s'est construit Garrett est vraiment reposant. Et, même si les filles bien ne sont pas cessées tomber amoureuses des mauvais garçons, parfois il est bon de prendre du recul et de cerner qui, dans son entourage, est le véritable mauvais garçon de l'histoire !

Résumé : 

"Mon pouvoir est chaos

Je suis leur unique espoir

Ils me recherchent

Je leur échapperai

Ils veulent me posséder

Personne ne peut m'atteindre

Ils me croient faible

Je les briserai

Lui seul peut me sauver

L'aimer c'est le condamner"

Mon avis : 

Juliette a réussi à échapper à Warner, deux fois de suite. L'obsession de ce dernier pour la jeune femme la trouble. Tout cela lui semble malsain et elle désire profiter des moments passés avec Adam, à l'abri au Point Oméga.

Mais sa libération lui montre le vrai visage de l'extérieur : la guerre est imminente et les gens comme elle ne sont pas acceptés, même dans le Point Oméga. Car Juliette est un monstre au toucher mortel que personne ne peut toucher ou approcher. Même Adama, qui se croyait immuniser, ne l'est pas vraiment.

Alors que faire ? Rester et le tuer à petit feu ou partir et souffrir du manque ? Juliette doute, tente de canaliser ses pouvoirs et de les comprendre.mais l'ombre de Warner plane toujours sur sa vie. Et, lorsqu'il réapparaît, plusieurs questions se posent : peut-il réellement la toucher sans être affecté ? Comment est-ce possible ? Pourquoi voue-t-il une si grande obsession pour Juliette ?

Elle devra donc choisir : Warner ou Adam, la paix ou la guerre, accepter ou refuser ses pouvoirs ?

Toujours conseillé par Laura Frémy, ce tome 2 m'a donné beaucoup de mal. Autant je m'étais plongée dans le premier tome avec plaisir, mais le second est beaucoup plus noir, plein de réflexions intérieures, de rage et d'essais. Car, passer trois ans environ à l'écart de la civilisation laisse des traces. Juliette ne sait plus comment se comporter en société, elle ne s'implique pas dans la vie du Point Oméga car elle ne s'y sent pas à sa place. Sa réputation la précède, après tout elle a tué un enfant (ce qui lui a valu son emprisonnement et ses problèmes) mais son isolement a laissé des marques. Sans parler de ses nombreux blocages psychologiques sur son don.

Don qui va pouvoir lui être expliqué : son toucher mortel n'est qu'une manifestation de son don réel. Elle est doté d'une force impressionnante, sa peau ne faisant que réagir à son véritable don : la destruction pure et simple de tout organisme vivant qui la touche.

Warner avait donc raison, elle ne peut que détruire, â sauver. Mais son univers va radicalement changé : Warner va réapparaître, ravivant de douloureux souvenirs à Juliette, ainsi que des questions sans réponses. Mais c'est l'arrivée du père de Warner qui va décider Juliette : souhaite-t-elle détruire pour le plaisir de détruire ou détruire pour reconstruire ?

Juliette prend une grande décision au début et à la fin de ce roman. Son avenir général est en jeu, ainsi que sa situation amoureuse. Tout comme elle laisse tomber ses barrières mentales pour libérer son don, serra-t-elle capable de tout laisser tomber (notamment sa vengeance) et de choisir l'un des deux hommes présents dans sa vie ? Réponse, dans le tome 3.

Ce dernier samedi, le 7 Octobre, s'est tenu dans un gymnase (complexe Pierre de Coubertin) de la ville de Hallennes-lez-Haubourdin (10km de Lille) le salon du livre annuel des Halliennales.

Trois différents parcours étaient proposés : les auteurs sur le stand librairie, des auteurs indépendants ou venus représentés leur maison d'édition, et enfin une partie "marché fantastique" où l'on pouvait acheter tout type d'objets et autre souvenirs en rapport avec le thème de cette années : le frisson.

L'affiche parle d'elle-même, cette année le thème du frisson prendra ses quartiers dans toutes nos littérature : polar, évasion, fantasy, fantastique, science-fiction, horreur et, surtout, romance.

Ainsi de nombreux auteurs étaient présents, armés de leurs stylo pour dédicacer des ouvrages déjà achetés et lu par leur fans, ou pour en vendre et faire découvrir leur monde à de jeunes novices, tout comme je l'étais en rentrant dans le salon.

les auteurs se sont prêtés au jeu des dédicaces, parmi lesquels un auteur connu : Franck Thilliez, qui a créer une espèce d'émeute et de longue file d'attente dès son arrivée.

D'autres auteurs, que je ne connaissais pas, m'ont fait décourvrir leur univers comme Cécile Guillot et son roman adapté aux dyslexiques La jeune fille au Corbeau, qui était présente sur le stand librairie (La Mare aux Diables, Dunkerque).

Ce salon a été le moment de découvrir de nouveau genre de littérature que je pensais de pas être prête à découvrir. Je pense donc lire de nouveau les récits de La meute de Chânais d'Ysaline Fearfol assez rapidement, sans parler des autres auteurs que j'aurais oublié de mentionner, comme Françoise Gosselin, qui m'a dédicacé les deux volume de sa Saga Alphas.

Au final, un très bon salon dans les Hauts-de-Flandre, remplis de frayeurs (surtout quand un couple de zombies vous poursuit toute la journée et vous donne des frissons d'horreurs!) mais aussi une bonne façon de revoir ses anciens amis (Laura Frémy, qui m'a conseillé des livres et le Salon, ainsi que Aurélie Lavallée qui accompagnait sa mère, auteure, au Salon et qui a fait la promotion de son blog afin de trouver de nouveaux partenaires littéraires).

Sans plus attendre, voici la liste des ouvrages achetés ce jour, ainsi que toutes les photos du salon avec les auteurs (en légende leur nom ainsi que le lien vers leur blog ou page Facebook) et les différents éléments de décoration du salon !

Alphas, tome 1 et 2, Françoise Gosselin

Journal d'un marchand de rêve, Anthelme Hauchecorne

La Meute de Chânais tome 1, Ysaline Fearfol

La jeune fille au corbeau, Cécile Guillot

Chevaux de Foudre, Aurélie Wallenstein

Les Els, H Roy

Pour pouvoir voir les photos de cette incroyable journée, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant pour vous rendre dans la galerie d'images  7 Octobre 2017 : Les Halliennales

Résumé : 

"Yseult Chandrett, historienne de son état, s'est installée dans une petite ville bretonne pour fuir une rupture douloureuse avec son fiancé. Elle n'aspire qu'à vivre en paix et ne veut plus rien savoir des hommes. Mais même si elle se sent bien dans sa nouvelle vie, elle fait des rêves étranges depuis son arrivée, des rêves dans lesquels elle voit un immense loup noir aux yeux gris qui semble l'appeler.

Aymeric de Chânais, membre du puissant et redouté clan du même nom, est un être sombre et violent, torturé par un terrible secret, qui attire les filles comme le meil attire les abeilles, mais étrangement il ne s'intéresse à aucune, contrairement à sa bande de cousins, qui ne se privent pas pour collectionner les conquêtes.

Leurs chemins finissent par se croiser et, contre toute attente, Aymeric comprend que la jeune femme qui s'obstine à l'ignore est peut-être celle de qui viendra son salut."

Mon avis : 

La meute de Chânais, roman de type romande, m'a été conseillé par une amie lors du salon des Halliennales, le 7 Octobre 2017 dans la région Lilloise. Moi qui souhaitais commencer la romance (et qui n'avait, comme expérience de ce genre de lecture, que le fameux 50 Nuances de Grey) je trouve que cela me réussit plutôt bien !

Il est vrai que ce genre de récit ne m'attirait pas forcément avant (on a toute un peu l'appréhension de se faire juger dans une librairie quand on passe en caisse avec ce genre d'ouvrages, et on se dépêche de le cacher dans son sac). Mais ce salon était en effet destiné à tous types de littératures, y compris la romance et BDSM. Ce qui fait que je n'étais pas du tout honteuse de me présenter à ce stand, de discuter avec l'auteure et d sortir la carte bleue pendant qu'elle sortait le stylo pour me le dédicacer.

Que dire sur le clan de Chânais ? Ses membres sont étroitement liés même si une certaines hiérarchie s'est établit au fil des siècles. Oui, je dis bien au fil des siècles : loup-garous de leur état, ces jeunes gens ne vieillissent pas et donc cela leur permet d'établir une hiérarchie dans leur clan, ou plutôt leur meute. Aymeric est le second de la meute, l'Alpha étant Duncan, loup-garou et druide.

Dans ce roman on y retrouve beaucoup de références à la mythologie celtique (rien que le fait que l'histoire se passe en Bretagne nous laisse deviner qu'il y aura un côté « Brocéliande » dans tout cela). Ajouter à cela le fait que la famille de Chânais règne sur le duché depuis des siècles sans avoir été inquiété d'un quelconque renversement, et que cette famille est maintenant présente sur presque tous les continents et dans tous les types d'industries et de marchés, on savait pertinemment à qui on a affaire : une meute de loups, assez possessifs et surtout qui ont eu des siècles pour se perfectionner dans l'art du business.

Yseult, quand à elle, nous rappelle le merveilleux ouvrage de Tristan est Yseult, une romance digne de Roméo et Juliette mais plus médiévale. Cette dernière, historienne et dans le roman bibliothécaire, décide de s'éloigner de Paris pour fuir une relation toxique avec son ex : Charles Saint-Ève, mannequin et vrai goujat. Elle décide alors de s'installer dans un petit village, propriété du duché des de Chânais, en tant qu'archiviste bibliothécaire. Elle rencontre Aymeric sur la plage, alors que les cousins de Chânais s'adonnent à leur plaisir principal : se balader à moitié nu et faire du rentre dedans à qui le veut. Sauf que, de part son histoire compliquée avec un beau-gosse, Yseult est totalement immunisée contre eux. Elle ira même jusqu'à gifler l'un d'entre eux, un peu trop lourd à son goût.

Aymeric, sentant que cette jeune femme pourrait être la clé de sa malédiction, décide d'en apprendre un peu plus sur elle et de « l'espionner ». Des événements étranges vont les amener à se revoir, leur passion commune pour les chevaux, un mystérieux parchemin sur lequel est gravé la malédiction d'Aymeric (codé, bien entendu, d'où la nécessité d'avoir une historienne de renom douée dans le décryptage de documents anciens) ainsi qu'une irrésistible envie, de la part de Yseult, de se promener seule dans un quartier mal fréquenté de la ville la plus proche.

Tel un chevalier servant, Aymeric la sortira de ce pétrin avant que leur destin ne soit scellé à jamais.

Yseult réussira-t-elle à décrypter le parchemin, à sauver Aymeric de sa malédiction et à accepter ses fautes et son passé ? Parviendra-t-elle à trouver qui a lancé cette malédiction et à l'annuler ? Que cache le clan de Chânais ? Toutes ces questions sont explicitées (où presque) dans le roman.

Ysaline Fearfol (un surnom) est avant tout la chroniqueuse des de Chânais. Mais c'est aussi une auteure qui sait nous transporter dans son monde, un monde de magie, Avalon, peuplé d'étranges créatures et de loup-garous affreusement sexy.

Aymeric, un être torturé, est l'un de mes personnages préféré. Sa prestance et son dévouement pour Yseult nous le rendrait presque sympathique après tout, seulement une fois son secret révélé, on a envie de lui mettre de bonnes tartes... mais je m'égare. Yseult est, quand à elle, une jeune femme qu'on pourrait rencontrer dans la rue ou dans notre entourage : une femme simple, qui tente de se reconstruire après de lourdes épreuves subies sur Paris. Qui n'aurait pas envie de prendre du recul dans une telle situation ? Elle en a eu l'occasion, et ça lui a servit ! La voilà au bras du célibataire le plus couru de la région, ce qui s'accompagne d'une jalousie maladive (d'un côté comme de l'autre).

Le reste des romans d'Ysaline Fearfol retrace l'histoire personnelle des autres membres du clan : on y retrouve le cousin d'Aymeric, Aloys, qui partage un lien particulier avec ce dernier (car ils ont été transformé ensemble), Faolan (celui qui s'est pris la gifle sur la plage) et son frère jumeaux, Ciaran, ainsi que Duncan, l'Alpha, dont le tome retraçant son passé sortira en Janvier 2018.

Les aventures de nos loups-garous sexy ne sont donc pas terminés pour le moment. La menace plane toujours, et la meute se tient prêt à toute éventualité.

Résumé : 

"Frances est une jeune fille solitaire qui n'a qu'un corbeau comme ami. Elle possède un don mystérieux de prédire l'avenir, mais cela effraie beaucoup trop ses parents.

Un jour, ils décident donc de l'envoyer dans un pensionnat très loin de Londres. Quand elle arrive sur les lieux, un vieux manoir perdu au milieu de la forêt, elle s'aperçoit que quelque chose ne va pas... Elle apprend alors que des élèves ont disparu, des filles comme elle, des filles différentes."

Mon avis : 

Un livre très court (87 pages) qui commence directement par le trajet vers le manoir où Frances finira ses études.

Peu de personnages (même pas une dizaine dont on connaît les nom et qui ont une importance dans l'histoire), une jeune fille tourmentée qui se demande pourquoi ses parents l'ont envoyé là. Une espèce de micro-roman dont la singularité est qu'il est adapté aux lecteurs dyslexiques. On a donc une police de caractère particulière, qui rend la lecture compliquée mais je trouve cette initiative super !

Arrivée dans le pensionnat, Frances apprend que des filles ont disparu. Ele tente d'abord de se soustraire (après tout, les raisons données pour expliquer leur évasion sont logiques) mais la disparition de deux de ses amies et son don qui se révèle encore une fois à elle la pousse à enquêter sur ces mystérieuses disparitions. À se rappeler que les apparences sont parfois trompeuses...

Dernier point positif : aucun corbeau ne m'a jamais paru aussi sympa que celui de Frances !