• Les Reflets d'Acide tome 1 : La quête Sans Nom, JBX et Le Fab

    Résumé : 

     

    "Dans la taverne d'une petite ville commerciale, Wrandrall, semi-démon de son état, recherche quelques compagnons de route pour commencer une quête. Il possède en effet un parchemin indiquant l'emplacement d'un mystérieux souterrain."

     

    Mon avis : 

     

    Avant de commencer à discuter de mon point de vue sur cette BD, voici venir le texte de la quatrième de couverture qui vous en dira plus sur cette aventure : 

    « Maender-Alkoor… Tout commença à Maender-Alkoor !»

    Dans le giron gouailleur de la « Taverne du Voyageur », Wrandrall, semi-démon un brin pusillanime, recherche désespérément des compagnons de route pour sa « quête » ! Cachant ses origines quelque peu « chaotiques », il n’a pour seul dessein que de suivre à dessein ce que semble indiquer son parchemin magique : l’emplacement exact d’un souterrain antique…  » N’ayant rien d’autre à faire, il me faut l’explorer… Sans doute y aura t-il un trésor à la clé ?! » C’est sur cette puérile aspiration futile que le jeune « cambion » enrôle son équipe : un elfe barde hautain, un génasi du feu, un maître nain bourrin et… un(e) barbare en pagne ! L’aventure commence par un léger décès (bien vite compensé !) et se voit enrichie d’un parcours tourmenté : une forêt, un fleuve, une grotte, un bivouac, des collines, un mont et un gouffre… Cet aimable périple n’est pourtant qu’un prélude aux affres souverains d’immenses turpitudes : un immonde complot se fomente en silence et de sombres « reflets » mûrissent leur vengeance… Les destinées s’emmêlent, les intrigues s’enchaînent, le Passé ressurgit, les trépassés… aussi !

    Bref ! Cette petite quête anodine et « sans nom » va bientôt devenir une quête « INNOMMABLE »…. MOUAHAHA ! AH ah… éh… Hem ! Mais n’anticipons pas !

    « Bien étrange est le rôle que l’on m’a dévolu… Je suis un omniscient dépourvu d’attributs…  Viens à moi, ma faconde ! Narrons ou bien narguons les grandes destinées qui œuvrent en ce monde ! »

    Signé : le Narrateur"

    Avant de continuer, je me permet de vous introduire ces quelques informations données sur le lieu ci-dessus cité : Maender-Alkoor est une ville commerciale située sur une île, située sur un lac, situé au fond d’un immense volcan, situé au cœur des Montagnes Noires qui forment une frontière naturelle entre les Terres Chaotiques et l’Empire... Et c’est donc dans la taverne du voyageur (un nom vachement original nous dit le narrateur) que le personnage Wrandral cherche “désespérément des compagnons de route pour sa quête”...

    Suite à une campagne de recrutement dont il se serait bien passé, notre joyeux Wrandrall reverra tantôt mendiant, enfant, vieux sans dents et une créature ressemblant vaguement au Hobbit malfaisant. C’est alors qu’il découvre ses partenaires : l’elfe Enoriel, gracile et de surnom poisse-grôle (car il a vu plus de cinquante compagnons lui mourir) ; Zarakaï le nain, fier de ses origines et de sa barbe commentant sans-cesse les paroles de poisse-grole ; Zeirhman, un zorlin, sorte de génasi du feu, malhabile (j’aime pas les escaliers) et enflammé ; et enfin Gertrude, barbare cimérienne, aussi futée qu’un balai et qui, rapidement, va crever.

    Après ce décès (ci-gtît Gertrude, barbare rude...) et la prière de paix, nos compagnons se mettent en quête... mais de quoi ? Ils doivent traverser des contrées abjectes, au nom répugnant et infecte pour déboucher sur le “gouffre de Aaaaaaahhhhhh” et découvrir ses trésors cachés.

    Mais en chemin ils rencontreront le cinquième compagnon de cette épopée : Trichelieu, religieux, vaniteux et obsédé mais pas qu'un peu. Ses remarques ne feront qu’attiser l’animosité du groupe nouvellement formé et ils échappent ainsi à la forêt des éventrés.

    La BD se terminé alors qu’ils sortent de la forêt pour traverser le fleuve répugnant, au nom peu ragoutant, qui inspire à Zarakaï une recette peu alléchante : le fleuve des glaires tièdes (tout un programme)...

     

    Cette saga MP3, je l’apprécie depuis plus d’une décennie. Une décennie de perversité, de dangerosité, de chansons arriérés (genre “la compote de pomme”...) mais aussi une décennie de moment magiques, de bardes elfiques, de rivalités naniques (euh nanesques non ?) et de secrets empiriques. Cette BD est à la hauteur de mes espérances, et de la saga MP3 en réminiscence. La BD est un savant mélange de culture, d’inculture, et plus tard de philosophie de la nature (entre ce qui cultive la perle fine et ceux qui perlent l’inculture un point commun domine : le QI de l’huître) qui nous font apprécier cette quête, aussi stupide puisse-t-elle être, car innommée mais bientôt innommable.

    Le plus rafraîchissant est sans doute la présente omniprésente du fantôme narratorial. Plus connu sous le nom du Narrateur, tantôt conteur, manipulateur ou joueur (fumble critique...) ce dernier, même si son rôle est à définir, ne nous cesse de nous divertir avec ses envolée lyriques, romantiques, burlesques et grotesques.

    Pour ceux qui veulent connaître le travail des auteurs de la BD et de la saga, ce lien vous suivrez pour tomber dans les tourments et les balades des Tricheliades : http://www.refletsdacide.com/

     


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