• Résumé : 

     

    "La duchesse du Lac a surpris Ash, le compagnon loué pour sa fille, avec Violet. Sous peine d'être exécutée, la jeune fille tente de s'évader du Joyau, aidée par sa meilleure amie, Raven, et par Ash. Mais la rébellion gronde et Violet s'y trouve mêlée malgré elle."

     

    Mon Avis : 

     

    Après leur évasion, Raven, Ash et Violet se retrouvent liés à une personne qu’elle prenait pour ennemi : Garnet, le fils incorrigible de la Duchesse. Il se retrouve malgré lui mêlé à cette histoire et doit faire s’enfuir trois fugitifs, dont un activement recherché. Car la disparition de la mère porteuse de la Maison du Lac est passée inaperçue, au détriment de Ash qui est traité de violeur envers la mère porteuse.

    S’en suit une longue cavale dans les différents quartiers : le Commerce, la Fumée et la Ferme. C’est là-bas qu’elle retrouve la complice de Lucien : Sil, une ancienne mère porteuse encore en vie. Cette femme va apprendre beaucoup de choses à Violet : les Augures ne sont qu’une déformation de son pouvoir primaire, les mères porteuses finissent par mourir en couche mais, le plus troublant, est sans doute que cette femme était la mère porteuse de l’ancienne Duchesse du Lac, autrement dit la “mère” de la Duchesse actuelle.

    Violet ne sait que penser de ses nouveaux pouvoirs : ils lui viennent directement d’une ancienne filiation avec le peuple qui se trouvait là avant que les Familles Fondatrices n’établissent la Cité Solitaire. Ces dernières pensaient avoir éradiquer toute forme de résistances auprès de ces femmes magiciennes. Mais quelques unes ont survécu perpétuant ainsi leurs pouvoirs chez les mères porteuses du Joyau.

    Violet veut donc participer à cette rébellion, à cette révolution, face au Joyau. Aidée de ses nouveaux pouvoirs, elle et Raven vont se lancer dans une grande opération : libérer toutes les futures mères porteuses et leur faire découvrir leur véritable potentiel. La Révolution doit se tenir le jour de la Vente aux Enchères, quelques mois plus tard.

    Mais suite à une fuite, Lucien fait une lourde révélation à Violet : la Vente aux Enchères a été avancée, sans doute dû au nombre inquiétant de mères porteuses qui décèdent sans avoir accouché. Mais de plus, elle apprend que la Duchesse du Lac a fait entrer illégalement dans le Joyau une nouvelle mère porteuse. Mieux encore : elle a déjà promis sa fille au fils de l’Exéteur.

    Se pourrait-il que la mère porteuse soit déjà enceinte ? Qui la Duchesse du Lac a-t-elle décidé de choisir ? La réponse nous vient à la fin du volume, je ne vous en dirais pas plus, seulement que cette nouvelle va donner une raison supplémentaire à Violet de se battre pour sa liberté, et la liberté des mères porteuses.

     

    Ouf ! La série prend vraiment un autre tournant ! Elle ressemblait à s’y méprendre à la Sélection de Kiera Cass. Mais ce n’est plus du tout le cas ! Certes, Garnet et Ash ressemblent à s’y méprendre au Prince et à l’ex-fiancé de América dans la série de Kiera Cass, mais les similitudes s’arrêtent là !

    J’ai beaucoup aimé ce lien avec ses ancêtres : les mères porteuses sont les seules à détenir ce pouvoir appelé les Augures, qui leur permet de changer la Couleur, la Forme ou la Croissance des objets, des êtres vivants dans le cas des enfants voulus par la Noblesse, et plus particulièrement de la Duchesse du Lac. Mais leur pouvoir est tout autre : liées à la nature, les Augures ne sont qu’une détérioration, un musellement de leur pouvoir. Elles sont en réalité capable de ne faire qu’un avec les éléments et de faire corps avec eux pour agir.

    De nouveaux personnages font leur entrée, notamment Sil, propriétaire de la ferme “la Rose Blanche” qui accueille Violet et les autres réfugiés. C’est dans cette maison que Violet sauvera Raven, qui est enceinte est donc mourante. Son histoire d’amour va aussi évoluer avec Ash, malgré les tensions qui apparaissent et leur rôle respectif dans cette rébellion. Un autre couple peu probable commence à émerger : Raven et Garnet, qui ne considérait les mères porteuses que comme des meubles jusque là. Les blessures physiques et psychologiques que la Maison de la Pierre a infligé à Raven l’ont rendu sensible à de nouveaux phénomènes mais l’ont rendu fragile et visible aux yeux de Garnet.

    De nouvelles intrigues, de nouveaux pouvoirs, une fin de série qui s’annonce haletante. Mais des questions restent en mémoire : pourquoi la Duchesse du Lac veut-elle accéder à la postérité ? Qui osera s’élever contre la royauté dans le Joyau ? Que vont devenir les mères porteuses et, plus particulièrement, la nouvelle mère porteuse de la Duchesse du Lac ? Violet peut-elle encore espérer la victoire, malgré le nombre de mères porteuses qui disparaissent ?

     


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  • Résumé : 

     

    "Ophélie découvre l'envers de la cour, les mondanités et les complots politiques. Lorsque des nobles disparaissent, elle décide de mener l'enquête. Cette mission s'avère bien plus ardue que ce à quoi elle s'attendait."

     

    Mon avis : 

    Rien ne va plus dans la Citacielle ! Alors qu’Ophélie accompagnée de sa tante, de Thorn et de Berenilde doivent demander la protection du Seigneur Farouk, l’Esprit de Famille du Pôle, suite à l’assassinat du clan des Dragons au complet (la future belle-famille d’Ophélie), des événements étranges se passent dans l’ambassade du Clairdelune.

    Tout commence par une lettre reçue par voie postale. Le commanditaire, un certain Dieu, ne supporte pas le fait qu’Ophélie soit encore fiancée à l’Intendant et qu’elle se trouve dans la Citacielle. Ophélie prend peur, mais ne parle de cette lettre à personne. Jusqu’à ce que d’autres personnes reçoivent ces lettres et disparaissent mystérieusement : trois membres du clan des Mirages et, malheureusement, le seul ami d’Ophélie dans la Citacielle, l’Ambassadeur lui-même.

    Membre du clan de la Toile, il avait offert à Ophélie et Bérénilde son soutien et la protection de sa famille, qui possède ses entrées et ses yeux partout à la cour. C’est sans compter le nouveau poste d’Ophélie : vice-conteuse du Seigneur Farouk. Comme une Shéhérazade dans les contes des Milles-et-unes-Nuits, Ophélie se doit de raconter tous les soirs une histoire à Farouk. Mais pourquoi l’histoire de la poupée le rend si nerveux ?

    De son côté, Ophélie ne parle toujours pas à son fiancé, même si la date du mariage approche. Ce dernier, qui lui avait caché beaucoup de choses, se révèle être la seule personne capable de la protéger. Il lui montrera à plusieurs reprises. Mais leur relation va évoluer, au point qu’Ophélie se voilera la face et ne parviendra plus à traverser les miroirs. Que doit-elle faire ? Qui kidnappe les membres de la cour ? Dans quel but ?

    Alors que l’affaire est résolue, le mariage est prononcé en prison : afin de sauver Ophélie, Thorn a dû tuer un homme et s’est accusé à sa place. Ophélie a lu le Livre de Farouk et ce qu’elle y a appris, Thorn le savait déjà : fils d’un Dragon et d’une Chroniqueuse, une partie de la mémoire de sa mère lui est revenue avant sa mort. Cette dernière était une espionne pour le compte de “Dieu”.

    Leur mariage prononcé, les deux personnages doivent déjà se séparer : Ophélie se doit de retourner sur Anima, ordre des Doyennes, alors que Thorn, mal en point et blessé, n’a pas reçu le don de Lecture d’Ophélie : il est devenu passe-miroir, ce qui lui permet de disparaître sans laisser de traces.

     

    Une série qui continue sur les chapeaux de roues. De bonnes et de mauvaises nouvelles, des intrigues, des meurtres, assassinats, de nouvelles familles qui (ré)entrent dans les jeux des courtisans... Thorn est vraiment quelqu’un de détesté, mais Ophélie est sans doute la seule personne qu’il ne veut pas voir contre lui. Ce mariage est-il vraiment un mariage arrangé ? Je pense que Thorn et Ophélie partagent un vrai lien, qui n’est pas seulement celui du Partage des Dons, c’est beaucoup plus profond. Elle l’a vu blessé, s’est inquiétée pour lui tandis que lui l’a protégé et l’a réconforté alors qu’elle pleurait.

    Mais Thorn a disparu. Pourquoi s’est-il enfui alors que son innocence était avérée et que Farouk, initialement appelé Odin, allait le libérer ? Que va devenir Ophélie, ni veuve ni épousée car son mari a disparu ?

     

    J’avais déjà quelques questions concernant les esprits de Famille et les lieux : Anima, la Citacielle, Artémis, Farouk, etc. Mon intuition était la bonne : les Esprits de Famille représentent tous un nom connu des mythologie : Artémis, Odin, Midas, Hélène, Pollux, etc. tous sont des esprits de Famille. Quand à la signification des lieux, j’ai bien une idée mais il faudra attendre le tome 3 pour en être sûre. Je sais déjà que l’intrigue se déroule sur une autre arche, celle des archives du Monde.

    Mais je me pose la question qu’Ophélie se pose : qui est l’Autre, cette entité qui fait peur à Dieu et que Ophélie a réveillé en passant à travers son premier miroir ? Car, elle ne s’en rappelait plus, mais si elle s’est réveillée cette nuit c’est parce quelqu’un l’attendait derrière son miroir...

     


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  • Résumé : 

     

    "Nick a ouvert le feu dans la cafétéria de son école, tuant une dizaine d'élèves avant de se suicider. Toutes les victimes figuraient sur une liste qu'il tenait, pour se défouler, avec sa petite amie. Cinq mois plus tard, Valérie, la petite amie, doit retourner au lycée."

     

    Mon avis : 

     

    Valérie connaît ces élèves : ils se sont moqués d’elle, l’ont maltraité elle et son petit ami... en bref, ils font partie de sa “hate list”, sa liste de la haine. 

    Plusieurs fois, elle lui en avait parlé. Prenant cela au début pour un jeu, elle ne se doutait pas que Nick irait aussi loin, organisant un massacre semblable à celui de l’Université de Columbia.

    Après avoir blessé Valérie pendant l’attaque, qui tentait de l’arrêter, Nick se donne la mort. S’en suit alors un long périple de reconstruction physique (Valérie a reçu une balle dans la cuisse) et mentale (son petit-ami est mort, tout le monde la croit complice de l’attaque).

    Elle retourne au lycée après plusieurs mois de rééducation et de séances chez le psy. Elle doit seulement tenir près de trois mois, c’est la limite que lui a donné son psy, la fin de l’année.

    Valérie pourra-t-elle se défaire de ces accusations ? Ses amis d’avant sont-ils toujours les même ? Comment chaque personne réagit à la tragédie ?

     

    Jennifer Brown évoque ici un côté sombre au harcèlement : les hate list. Chaque élève un peu mal dans sa peau a fait une hate list. Et je peux vous dire que la mienne était longue à l’époque : filles populaires qui se moquaient de vous, garçons établissant des paris sur votre crédulité, professeurs un peu trop lourds et toujours sur votre dos... Sauf que Nick pensait vraiment que cette liste était à exécutée, alors que Valérie s’en servait de défouloir une fois rentrée chez elle.

    Le thème abordé est aussi le regard des autres face au harcèlement et à la tragédie : vos amis sont-ils toujours les mêmes ? Peut-on sortir indemne de ce genre d’événements ? En quoi le soutien de la famille est important ?

    Tant de questions que Jennifer Brown tente de résoudre dans ce roman. Et pour Valérie, le chemin sera long avant d’obtenir le pardon des personnes qu’elle a pu blesser. Car, elle s’en rend compte, c’est elle qui a lancé l’histoire de la hate list. Nick n’a fait que presser la détente. Elle est tout aussi coupable que lui. Elle le sait. Certains élèves du lycée diront qu’elle n’a pas tirer, d’autres qu’elle était dans le coup. Elle doit gérer l’enquête de police, le regard fuyant et inquisiteur de ses parents, sa crise identitaire, son deuil et les soupçons de ses camarades et professeurs. Mais Valérie parviendra à s’en sortir. Je ne vous dit pas comment, je vous conseille juste de le lire.

     


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  • Résumé : 

     

    "Dans un monde où les riches monopolisent le savoir et où les pauvres sont maintenus dans l'ignorance, Jean, 14 ans, est arrêté lors d'une descente de police dans sa classe clandestine. Clara, elle, s'ennuie dans sa vie de jeune fille riche et éduquée. Après un accident de voiture, elle est kidnappée. Réunis par le hasard ils unissent leurs forces pour changer la société."

     

    Mon avis : 

     

     Le titre est évocateur : dans son univers, seule la classe noble et la royauté peuvent s’inscrire. Les autres, appelés les “cous noirs”, ne sont que de la chair à canon, utile pour travailler et fournir de la main d’oeuvre. Le réseau internet ? Quasiment inexistant. L4électricté ? Que pour la noblesse. Et c’est pourtant dans cet univers que Jean, un fils de cou noir, et Clara, la fille du trésorier du Royaume de France, se rencontre alors que cette dernière devait retrouver son futur mari.

    Lui, venait de se faire arrêter car il suivait des cours dans une école clandestine. Leur chemin se sépare, une fois qu’elle est rentrée chez elle. Mais elle en a trop vu sur le Royaume, aussi elle décide de rentrer dans la clandestinité pour en savoir plus sur la réalité du monde,e t pas seulement sur ce qu’on lui montre via les programmes de propagande de l’état.

    Jean de son côté tente de survivre dans Paris alors qu’il est activement recherché pour terrorisme. Mais la colère des parisiens gronde, la royauté affame le peuple et une nouvelle marche de la faim se prépare pour le jour de Noël. Clara et Jean se retrouveront mais que vivront-ils alors que ce dernier n’a rien à offrir à Clara et que cette dernière a perdu sa place à la cour suite à son arrestation ? La révolution ne se fait pas seulement dans la marche, mais dans les coeurs : Clara est persuadée qu’il faut instruire le plus de monde, et Jean souhaite s’instruire pour renverser le régime.

     

    Pierre Bordage nous livre ici une version monarchique de la France d’aujourd’hui. Le progrès est muselé et seulement accessible à une petite élite. Et si le peuple gronde, la répression est sanglante. 

    Malgré le thème intéressant, j’ai trouvé cette histoire un peu dure à comprendre : les dates se mélangent, c’est déroutant.

     


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  • Résumé : 

     

    "Dans la taverne d'une petite ville commerciale, Wrandrall, semi-démon de son état, recherche quelques compagnons de route pour commencer une quête. Il possède en effet un parchemin indiquant l'emplacement d'un mystérieux souterrain."

     

    Mon avis : 

     

    Avant de commencer à discuter de mon point de vue sur cette BD, voici venir le texte de la quatrième de couverture qui vous en dira plus sur cette aventure : 

    « Maender-Alkoor… Tout commença à Maender-Alkoor !»

    Dans le giron gouailleur de la « Taverne du Voyageur », Wrandrall, semi-démon un brin pusillanime, recherche désespérément des compagnons de route pour sa « quête » ! Cachant ses origines quelque peu « chaotiques », il n’a pour seul dessein que de suivre à dessein ce que semble indiquer son parchemin magique : l’emplacement exact d’un souterrain antique…  » N’ayant rien d’autre à faire, il me faut l’explorer… Sans doute y aura t-il un trésor à la clé ?! » C’est sur cette puérile aspiration futile que le jeune « cambion » enrôle son équipe : un elfe barde hautain, un génasi du feu, un maître nain bourrin et… un(e) barbare en pagne ! L’aventure commence par un léger décès (bien vite compensé !) et se voit enrichie d’un parcours tourmenté : une forêt, un fleuve, une grotte, un bivouac, des collines, un mont et un gouffre… Cet aimable périple n’est pourtant qu’un prélude aux affres souverains d’immenses turpitudes : un immonde complot se fomente en silence et de sombres « reflets » mûrissent leur vengeance… Les destinées s’emmêlent, les intrigues s’enchaînent, le Passé ressurgit, les trépassés… aussi !

    Bref ! Cette petite quête anodine et « sans nom » va bientôt devenir une quête « INNOMMABLE »…. MOUAHAHA ! AH ah… éh… Hem ! Mais n’anticipons pas !

    « Bien étrange est le rôle que l’on m’a dévolu… Je suis un omniscient dépourvu d’attributs…  Viens à moi, ma faconde ! Narrons ou bien narguons les grandes destinées qui œuvrent en ce monde ! »

    Signé : le Narrateur"

    Avant de continuer, je me permet de vous introduire ces quelques informations données sur le lieu ci-dessus cité : Maender-Alkoor est une ville commerciale située sur une île, située sur un lac, situé au fond d’un immense volcan, situé au cœur des Montagnes Noires qui forment une frontière naturelle entre les Terres Chaotiques et l’Empire... Et c’est donc dans la taverne du voyageur (un nom vachement original nous dit le narrateur) que le personnage Wrandral cherche “désespérément des compagnons de route pour sa quête”...

    Suite à une campagne de recrutement dont il se serait bien passé, notre joyeux Wrandrall reverra tantôt mendiant, enfant, vieux sans dents et une créature ressemblant vaguement au Hobbit malfaisant. C’est alors qu’il découvre ses partenaires : l’elfe Enoriel, gracile et de surnom poisse-grôle (car il a vu plus de cinquante compagnons lui mourir) ; Zarakaï le nain, fier de ses origines et de sa barbe commentant sans-cesse les paroles de poisse-grole ; Zeirhman, un zorlin, sorte de génasi du feu, malhabile (j’aime pas les escaliers) et enflammé ; et enfin Gertrude, barbare cimérienne, aussi futée qu’un balai et qui, rapidement, va crever.

    Après ce décès (ci-gtît Gertrude, barbare rude...) et la prière de paix, nos compagnons se mettent en quête... mais de quoi ? Ils doivent traverser des contrées abjectes, au nom répugnant et infecte pour déboucher sur le “gouffre de Aaaaaaahhhhhh” et découvrir ses trésors cachés.

    Mais en chemin ils rencontreront le cinquième compagnon de cette épopée : Trichelieu, religieux, vaniteux et obsédé mais pas qu'un peu. Ses remarques ne feront qu’attiser l’animosité du groupe nouvellement formé et ils échappent ainsi à la forêt des éventrés.

    La BD se terminé alors qu’ils sortent de la forêt pour traverser le fleuve répugnant, au nom peu ragoutant, qui inspire à Zarakaï une recette peu alléchante : le fleuve des glaires tièdes (tout un programme)...

     

    Cette saga MP3, je l’apprécie depuis plus d’une décennie. Une décennie de perversité, de dangerosité, de chansons arriérés (genre “la compote de pomme”...) mais aussi une décennie de moment magiques, de bardes elfiques, de rivalités naniques (euh nanesques non ?) et de secrets empiriques. Cette BD est à la hauteur de mes espérances, et de la saga MP3 en réminiscence. La BD est un savant mélange de culture, d’inculture, et plus tard de philosophie de la nature (entre ce qui cultive la perle fine et ceux qui perlent l’inculture un point commun domine : le QI de l’huître) qui nous font apprécier cette quête, aussi stupide puisse-t-elle être, car innommée mais bientôt innommable.

    Le plus rafraîchissant est sans doute la présente omniprésente du fantôme narratorial. Plus connu sous le nom du Narrateur, tantôt conteur, manipulateur ou joueur (fumble critique...) ce dernier, même si son rôle est à définir, ne nous cesse de nous divertir avec ses envolée lyriques, romantiques, burlesques et grotesques.

    Pour ceux qui veulent connaître le travail des auteurs de la BD et de la saga, ce lien vous suivrez pour tomber dans les tourments et les balades des Tricheliades : http://www.refletsdacide.com/

     


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